Deuil

 Il y a quelque chose de plus fort que la mort, c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants.

Mieux vivre son deuil en étant accompagné.

Chacun doit affronter à plusieurs reprises au cours de sa vie, le chagrin, la perte d’un être cher, et bien d’autres expériences de vie toutes aussi marquantes, plus ou moins douloureuses, dont il s’agit de faire le deuil.

Le processus du deuil est l’ensemble des réactions physiques, psychologiques, affectives et comportementales à la perte d’une personne aimée, mais aussi d’un animal, d’un objet, d’une activité ou d’une valeur auxquels on est fortement attaché. Il est justement déterminé par la nécessité de modifier cet attachement du fait de la disparition, qu’elle soit subite ou non.

Le deuil est donc un épisode de vie normal où l’endeuillé traverse une crise, un choc, un traumatisme. Différentes phases se succèdent à l’occasion de cette traversée du désert, toujours d’ordre privé pour celui qui en est frappé.

Faire son deuil n'est pas oublier.

Lorsque l’on est confronté au deuil, la société nous impose souvent « d’être fort », « d’aller de l’avant », « de ne pas se laisser aller » …

Ces injonctions et la méconnaissance des étapes du deuil engendrent une confusion totale chez la personne endeuillée.

Il ne faut pas confondre deuil et oubli. Le deuil est un « processus de cicatrisation » indispensable, au cours duquel on crée un nouveau type de relation avec le défunt.

Ce processus est inconscient, notre esprit sait exactement quoi faire pour nous guérir.

Le processus de deuil est douloureux mais nécessaire.

Plusieurs étapes du deuil ont été observées et étudiées afin de permettre d’accompagner les personnes endeuillées ou confrontées à l’imminence de leur propre mort.

Selon Elisabeth Kübler-Ross, psychiatre pionnière de l’approche des « soins palliatifs » pour les personnes en fin de vie, il existe cinq étapes dans le deuil : le déni, la colère, le marchandage, la dépression et l’acceptation.

Le Dr Christophe Fauré, psychiatre et psychothérapeute spécialisé dans l’accompagnement du deuil, observe quatre étapes : le choc et la sidération, la fuite et la recherche, la déstructuration, et enfin la restructuration. 

Les principaux symptômes qui accompagnent les différentes phases de ces périodes de deuil sont des sensations d’une grande souffrance, d’une intense douleur morale, d’un profond désespoir, d’anxiété, de tristesse, de dépression et de manifestations psychosomatiques et/ou fonctionnelles variées.

Le deuil peut également être lié à un ou des traumatismes événementiels et/ou associé à un état de stress post-traumatique.

Des sentiments ambivalents tels que la colère éprouvée à l’égard du défunt ou un sentiment de culpabilité inappropriée peuvent également être douloureux et délicats à gérer.

Ainsi, la dernière étape du processus de deuil est la restructuration ou l’acceptation.

Une relation différente avec le défunt.

La nécessité de reconstruire sa vie s’impose et la personne confrontée au deuil réalise que le manque restera toujours, mais pas la douleur. On apprend alors, jour après jour, à vivre avec la perte que l’on a apprivoisée. Et l’on ne peut délimiter dans le temps cette phase qui, en réalité diffère selon chacun.

La restructuration, c’est en réalité la redéfinition de nos relations avec autrui, avec le monde, avec le défunt et avec soi-même.

  • « Comment vais-je vivre avec moi-même ? »
  • « Comment puis-je me positionner dans mon environnement ? »
  • « Qui suis-je maintenant ? »
  • « Quel être relationnel suis-je devenu ? »
  • « Comment cette perte m’at-elle façonnée ? »

On ne perd pas le lien avec le défunt mais on se le ré-approprie. Il devient alors intérieur et restera dans le cœur et dans la mémoire.

La douleur s’est quant à elle estompée et la blessure a pu cicatriser.

accueillir ses émotions, jusqu’à l’acceptation et la restructuration.

L’hypnose est un formidable allié dans l’accompagnement des différentes étapes du deuil.

Ce n’est pas un processus linéaire et chacun le vit à sa manière personnelle et unique. Le temps nécessaire pour franchir chacune de ces phases varie considérablement d’une personne à l’autre.

L’hypnose est un moyen permettant de dire au revoir à son cher défunt, d’achever une conversation restée en suspens, de revenir sur une relation conflictuelle, de faire la paix… de tourner la page de manière harmonieuse et apaisée.

L’hypnose thérapeutique me permet de vous accompagner à votre rythme pour traverser ces étapes, accueillir vos émotions, jusqu’à l’acceptation et la restructuration.

Tu n’es plus là où tu étais, mais tu es partout là où je suis.